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--------------- Blogstar FoCu(s) ---------------

24 décembre 2006

Le string de Mike... PART III

En effet, c’est à ce moment qu’un nouveau blog vit le jour, une sorte d’Ovni de délires, de mensonges, d’abus de crédulité... je veux parler du blog de T**huti. Comment peut-on se prétendre à la fois Docteur en Psychiatrie et débiter des monstruosités pareilles ? Non que je veuille empêcher cet individu – qui tente parfois plus que maladroitement de faire de l’humour – de s’exprimer, mais il me semble qu’il touche à un ensemble de croyances qui tiennent du mythe (l’Atlantide, les Extra-terrestres, etc.) et qui dans la conscience populaire peuvent assez rapidement, vu le manque d’éducation des foules, faire des ravages. En effet, comme le disait si justement mon ami Mike, dont le string encore chaud trône gaillardement sur le canapé du salon :

« Les foules virtuelles, générées à l'ère d'internet, perdent cette vertu que reconnaissait aux foules le brave Le Bon : si la Terreur engendre à long terme les Droits de l'Homme ; la foule virtuelle, quant à elle, efface la surface déjà lisse des intelligences qui la composent. »

Voilà donc où est le danger de T**huti : il profite de la bêtise de cette foule virtuelle des bloggers assoiffés de certitudes pseudo scientifiques pour nous asséner ce qu’il présente comme des vérités inattaquables, établies et démontrées sans le moindre doute... Il mélange des références aussi incompatibles que Leroi-Gourhan, la Bible, le Seigneur des Anneaux et le dernier livre d’Elisabeth Tessier. Il ajoute également que « Ce blog a été créé pour effectuer des recherches sur l'hypothèse de la colonisation de la Terre par un peuple de l'espace, il y a quelques millénaires. » Alors maintenant, je dois poser les questions qui me taraudent depuis que je connais l’existence de ce blog :

Comment un blog – dans le sens de « de quelle façon  » – comment un blog, donc, peut-il abriter des recherches scientifiques ? Quelles sont précisément les hypothèses qui sont proposées par les chercheurs ? Quelles sont les méthodes d’investigation ? Quels sont les problèmes posés ? Quels documents seront étudiés ? Qui va réaliser la compilation des données ? Combien de chercheurs y participent ? Quelles sont leurs formations respectives ? Etc. La liste est vraiment longue.

Pendant que j’écris cet article, je vois du coin de l’œil, qui me nargue et m’obsède depuis des jours, cet étrange petit bout de tissu qui, il y a si peu de temps encore, emballait les décorations de Noël de Mike...

mais c’est une autre histoire...

[Encore à être continué]

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11 décembre 2006

Le string de Mike... PART II

Méfiante, je décidai dans un premier temps d’ignorer les remarques de cet individu blogueur parfois blagueur qui venait, de plus, d’écrire un article sur mon précédent commentaire. J’avais auparavant plutôt l’habitude de faire cavalier seul dans ma recherche de la vérité absolue sur S**blog. Cependant, intriguée par ses analyses anti-psychiatriques pertinentes des articles de p**8depression, je permis à la communication de s’établir, en partie, je dois vous l’avouer, après avoir vu une photo sur le blog de p**9depression : la photo du beau brun. En effet, cette photo, ou plutôt toute une série de photos que Mike publia par la suite à mon intention, marqua le début de notre belle amitié. De la même façon que je sus que je pourrai lui demander des renseignements sur le beau brun, Mike sut qu’il pourrait me confier son unique secret : sa passion inextinguible pour les strings. Nous commençâmes alors une correspondance discrète codée par l’intermédiaire des commentaires laissés sur nos blogs respectifs. Par exemple, si Mike laissait « Preum’s » sur l'article du jour de p**8depression, cela signifiait qu’il venait d’acheter un nouveau string, ou bien s’il écrivait « ktébièss », il me signifiait qu’il avait un peu forci et que la ficelle lui blessait la raie, qu’il était donc dans l’incapacité de porter à nouveau un string pendant 3 jours. En revanche, le mot « intéressant... » déclarait clairement « j’ai plus un string de propre, je vais les fesses à l’air ». Ces échanges durèrent plusieurs mois, lorsqu’un terrible événement survint dans la blogosphère...

(à être continued)

string_5_copie

6 décembre 2006

Le mot à Bado

J'ai reçu aujourd'hui ce mail de Jean-Baptiste MIS... Comme je le trouvais très intéressant, je voulais le partager avec les membres de notre petite communauté intellectuelle, anarchiste et anti-skybloggiste.

Bonjour !

   

Je vais essayer de me présenter un peu moins mal que ce titre que j’ai honteusement laissé

plus haut. Pour t’inciter à suivre ma lecture (oui je tutoie quiconque dans la vie cybernétique), je veux te signifier que ce qui suivra tente de s'inscrire dans ce que tu appelles « critique de la déraison bloggique » du moins je l’espère.   

   

Je m’explique. Tout commence il y a quelques mois ; j’ai perdu la notion du temps virtuel depuis que j’en suis quelque part prisonnier ce qui m’empêche toute précision. Je lisais des blogs de temps en temps, ceux des amis, des amis de mes amis et ainsi de suite, tel un saumon remontant la rivière de l’inutilité notoire. Ça permet de reconstituer un groupe parfois, je qualifierai ça d’étonnant. La notion de skyblogstar était pour moi vague, fantasmagorique même, j’en avais bien

entendu parler mais je n’étais pas vraiment penché (si l’on veut) sur la question. J’ai ainsi découvert des blogs qui sortaient quelque peu de l’ordinaire et banal journal-intime-perdant-son-intimité. J’ai lu notamment, et c’est là l’objet de mon questionnement, quelques articles de http://paris8depression.skyblog.com, la semaine où il était élevé au rang de « star. » Je me demandai ce que pouvait être la volonté de cet espace assez rarissime il faut bien l’avouer. Un OVNI ? Du second degrés moqueur à l’encontre des dépressifs grammaticalement incorrects ? Du premier degrés brut de décoffrage ? Un mélange de tout un tas de choses et notamment celles-là ? Je n’ai pas cherché plus loin et en utilisant toujours la même technique du saumon (pauvre bête) j’ai atterri sur le blog de Marie : http://vos-citations.skyblog.com/  à travers lequel j’ai laissé quelques citations et elle quelques commentaires sur le mien, comme une sorte de bon échange de procédés, ou pas (oui j’ai moi-même un blog, pas un skyblog si ça te rassure. Tu n’es pas plus rassuré ?…) Quelques mois passent et hier en retournant sur vos-citations, je lis quelques commentaires affiliés au mois de décembre et donc cette invitation sur le blog http://blogstarfocus.canalblog.com/ remplaçant http://lebottom100.skyblog.com/ si je comprends bien. Intrigué, je rentre l’adresse et puis je reste finalement des heures à essayer de comprendre ce qui s’est passé entre toutes les parties, l’existence de ce collectif, les théories etc.… Moi qui ne souhaitais pas sécher trop longtemps en lisant au travers de mon écran les facéties de quelques illuminés, il allait pourtant se produire le contraire.

   

   

Suite à cette présentation, je tiens tout de même à te féliciter toi et tes acolytes pour le temps passé à expliquer les tendances du phénomène et surtout pour la qualité de l’analyse. Du nombrilisme et du narcissisme, voilà ce dont regorgent cet univers, cette tentative de reconnaissance par l’autre régie par la publicité (amplificateur) et la complaisance (satisfaction du médiocre) mais pire encore la valorisation du commun et souvent de l’inutile (to be a blogstar.) Ceci n’étant pas seulement propre à Skyblog mais très bien modélisé par ces derniers. Je ne m’en

étonne pas, ces adolescents proviennent de la génération star ac’ ; le formatage artistique, créatif et (maintenant) idéologique. La censure clôt en quelque sorte le système et huile encore un peu plus les mécanismes d’une société de l’image dans tous les sens du terme. Car l’’image est sacralisée et je pense qu’à travers ta description du symbolisme son poids est encore supérieur à celui des mots. Il suffit de lire des blogs qui luttent contre l’alcool, la drogue, la guerre, les méchants en général. La prise de risque est alors minimale et l’image est souvent là pour  légitimer (seule ?) le sens. Il faut bien reconnaître que ça sonne très creux comme en général toute dénonciation.

   

   

Mais je ne vais continuer à (mal) paraphraser le cheminement de ta pensée. A mon

sens, tu as posé les mots justes là où ça fait mal ; sur l’esprit vaquant d’une population soumise et prisonnière de ces certitudes.

   

   

Je vous souhaite que la continuation soit bonne et acerbe pour la défense de vos idées ! L’inverse serait très dommageable.

   

   

P.S : J’aurais pu commenter un article plutôt que d’envoyer un mail. Ça servira d’antidote à une éventuellement remarque.

   

   

Bado.

Whisky_005

1 décembre 2006

Le string de Mike... PART I

Un article sur le string que Mike a laissé chez moi lors de notre dernière entrevue...

g_string

Mike est un de mes amis. Il est facétieux, joueur, jeune dans sa tête à défaut de l’être dans ses artères. L'autre jour, après une après-midi bien arrosée, il a décidé de faire un concours de string... tout seul. Il faut quand même que je vous le dise : Mike est string'addict ! Il en a des dizaines, des centaines ! L'autre jour, il m'a montré sa collection, j'étais très impressionnée, et vous savez qu'il m'en faut ! Bref, toujours est-il qu'il a laissé chez moi l'un de ses strings, je ne vous raconte pas ma surprise lorsque je l'ai retrouvé, derrière le bahut de la salle à manger, héritage de Mamie Ginette, ma grand-mère décédée à l'âge de 92 ans dans des circonstances obscures (un saut à l'élastique qui se serait mal terminé...). Mais je digresse, je digresse, et vous n'en savez toujours pas plus sur le string de Mike. Mais d'abord, je vais vous raconter l'histoire de notre belle amitié virile.

Mike et moi nous sommes rencontrés sur ce fabuleux site d'échanges intellectuels appelé S**blog (les noms des blogs et autres sites ont été changés afin de préserver l'anonymat des victimes), il y a quelques mois déjà. En fait, c'est notre méchanceté qui nous a rassemblés. Oui, à l'époque, j'étais très agressive du fait de mon incompréhension parfois totale des articles d'un certain nombre de blogs de ce site. Oui, pourquoi moi, personne normalement constituée, munie d'un impressionnant bagage universitaire, belle, gaie, ouverte... pardon, je m'égare, oui, donc, pourquoi n'arrivais-je pas à comprendre ces suites de lettres groupées en "mots" qui semblaient pourtant faire sens pour la majorité des visiteurs des blogs ? Quelle étrange malédiction me frappai en ce beau jour du mois d'avril ? Alors, laissant libre cours à mes plus bas instincts, je décidai d'écrire un commentaire des plus désobligeants sur le blog "star" intitulé p**8depression (article du 25/04/06). En voici la teneur :

"Salut à tous !!
Voila, sky bleug a décidé de créer une super chaîne de soutien à notre ami déficient encéphalique de p8d !! Envoyez-lui un cent d'euro par virement postal ou bancaire à chacune de vos visites, et parlez-en à tous vos gentils amis...
c'est vraiment important, [...] il en va de la santé mentale de tous, l'auteur des lignes insensées et prétentieuses que vous lisez avidement sur p8d, mais aussi vous, pauvres lecteurs impressionnés dès que vous lisez une phrase écrite en bon français, sans fautes d'orthographe et faisant plus d'une ligne !!. Là, je crois que pour vous, je suis une déesse de la langue (et vous ne vous y êtes pas trompés... mais c'est pour ceux qui comprennent le second degré, et Dieu sait qu'ici, ils ne sont pas nombreux !)
Voilà, branlez-vous bien la tronche (ou ce qui vous sert de cerveau), mais je dirais que vous n'êtes pas près d'avoir un orgasme !
Courage, fuyons !"

à voir ici : http://paris8depression.skyblog.com/438504671_comment_2.html?1

et le site complet : http://paris8depression.skyblog.com

C'est alors que j'eus connaissance de l'existence de p**9depression, "frère normal du psychotique" prophète schizophrène p**8depression. En effet, Mike, celui-là même qui a pris la mauvaise habitude de disperser ses strings aux quatre vents, celui qui nous a enchantés dans ses analyses de la maladie mentale de p**8depression, celui qui s'est déchaîné sur m*mI, sur S*b, sur Gr*enfly... venait de prendre contact avec moi...

(to be continué)

14 novembre 2006

Farewell to "I-fuck-cybercon"

Big_Bang_5Chers tous,

Wanda007,
sa créatrice
p9d, lepenseurdunord et p8d,
ses géniteurs,
vos-citations, Kriss, laprofdephilo, philo-et-nutella, satineminx, guccidior76, skydemerdeuh, gr3enflureu,
ses oncles et tantes,
metslamoitoute,
son neveu,
et tous leurs parents et alliés
ont la douleur de vous faire part de la disparition inexpliquée et brutale de

I-FUCK-CYBERCON

dans sa quatrième journée.
Une cérémonie paillarde aura lieu
article hun de metslamoitoute demain, à 15heures.


Ni fleurs, ni couronnes.



Wanda007,
Skyblog, Dindoland.

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6 novembre 2006

La marque du bête !

Nom du blog : DiorGucci

Catégorie :    Méga Fashion Ibiza                                                               

Logo :            aa

Présentation en bref :   DiorGucci ou la marque du ridicule !

Ai-je fait un rêve ou un cauchemard en allant sur ce blog ? Je me suis pincé et j'en ai conclu que cela était vrai !!! DiorGucci c’est l’histoire d’un gars quelconque fan de marques (connotant l'oisiveté, la richesse et les mondanités), riche, qui se dit beau gosse et dont les préoccupations se rapprochent de celles des poissons rouges qui se remuent le popotin sur de la musique de merde lors de leur soirée à Ibiza. Vous l’avez compris, cher lecteur, un blog inutile et insipide à l’image de son créateur (en photo). Et le pire c’est que ça marche ! 35ème au top 100 des blogs les plus visités comme quoi, nous pouvons avoir peur ! DiorGucci est affligeant et abrutissant au possible certes ; mais je suis effrayé du nombre de crétin mentalement déficients et asservis qui adulent et contribuent à rendre presque important un pantin qui ne pourrait, en fait, être bon qu’à une chose, nourrir ma cheminée en ce moment.

DiorGucci est-il sérieux tant il s’enfonce dans les affres abyssaux de l’imbécillité ?

Nous avons naturellement deux réponses possibles à cette question cornélienne :

       Soit il s’agit de oui et au quel cas, nous avons peur que le pathétisme ce mégalomane prétentieux et plus vide que le néant soit contagieux.

       Soit il s’agit de non et dans ce cas, il faut être vraiment un imbécile pour simuler une pareille attitude.

       En conclusion, DiorGucci est quelqu’un de profondément bête c’est pour cela qu’il est si plébiscité par la populasse de sky ! CQFD !

Notes en bref...

Intérêt culturel : 17/20 si l'on veut apprendre tou ce qu'il ne faut pas faire pour être ringard

Intérêt intellectuel : 0/20 hors de propos ici !

Intérêt humoristique : 07/20 Drôle la première page, pathétique la suivante pour sombrer dans une piteuse chronique d'un gosse de riche dénuée d'intérêt.

Accord avec la charte :  100% plus c'est nul plus ça colle à la charte ! un hit !

Au final, 1/20 que dire que dire ! Je suis tellement effaré par un si vaste étalage de bêtise ! Comment notre espèce a pu dégénérer à ce point ? Vraiment je me pose la question !

Et vous, quelle note donneriez-vous ?

2 novembre 2006

Claustrophobie 1


Claustrophobie 1
Vidéo envoyée par paris9depression
Somebody's calling for help in the early morning
26 octobre 2006

Dead Blog-star

Be-a-blogstar est un blog ironique qui donne la recette pour devenir blog-star. La première fois que je suis tombé dessus, j'ai beaucoup ri, en me disant, en bon djeun Liégeois, "Oufti! T'exagères grâââve!". Et puis, j'ai constaté que comme toute bonne caricature, be-a-blogstar ne grossissait pas tellement les traits de l'objet qu'il caricaturait...

On reproche souvent aux Américains de duper les consommateurs en leur offrant des produits répondant au principe du PPDC (plus petit dénominateur commun)... Des films construits sur le schéma scolaire exposition-développement-crise-résolution, où la résolution permet un retour à l'équilibre, défini comme norme sociale: par exemple, un couple scindé par une mésentente (infidélité) se voit confronter à un élément étranger (ou non: s'il s'agit de l'amant ou de la maîtresse; disons: élément perturbateur) qui va permettre au couple de redéfinir sa position, de se ressouder pour combattre l'élément étranger; celui-ci, une fois évacué (par le meurtre), va pouvoir redonner une cohésion au couple qui était en crise (le père redevient un bon père, par exemple) (schéma typique du thriller). Le film sentimentaliste, souvent qualifié, par déformation du concept, de romantique suit le même schéma: on présente deux individus ancrés dans deux idéologies bien distinctes; ces deux individus se confrontent, puis finissent par trouver un point d'ancrage commun (l'Amour) qui va permettre une convergence de deux lignes qui semblaient bien parallèles Cette convergence est douloureuse puisqu'il est nécessaire pour les deux lignes idéologiques de se tordre, de se plier autour du Point Amour: d'où la crise des deux amoureux qui, désorientés, s'imaginent d'abord que ce point de convergence est en fait point de divergence (Pretty Woman, Vous avez un message, L'amour sans préavis).

A côté de ce type de films, vous avez des films ironiques qui se jouent de ce schéma: par exemple, l'excellent Seven, qui pousse la logique humaine jusqu'à retourner complètement la conclusion habituelle du thriller-type: le Mal l'emporte, et cette victoire du Mal n'est rendue possible que par une des possibilités du Bien: la disparition (souvent sanglante) du Méchant (le Bon a le droit de tuer; le méchant, non, il s'arroge ce pouvoir)...

Je remarque donc que le cinéma Américain est le seul cinéma auto-critique. Lorsqu'un film européen critique le cinéma populaire, il s'en prend généralement au cinéma américain, et oublie que la médiocrité est également un élément européen, asiatique ou africain... Par contre, l'Amérique, qui est, je le reconnais, le plus gros producteur de merdes cinématographiques (Da Vinci Code, Spielberg and cie), est le terreau de cinéastes qui pensent et créent contre le cinéma national: David Lynch, David Fincher, Paul Auster (réalisateur de Lulu On the Bridge) Jim Jarmusch etc. en créant de nouvelles formes esthétiques (à l'instar des grands Européens comme Godard, Wim Wenders, Antonioni, Dardenne, Almodovar etc.) et interrogent le septième art national dénaturé par la politique populiste du PPDC. NB: Il fut une époque merveilleuse du cinéma européen où la critique était auto-réflexive (le néo-réalisme contre le principe de la CineCittà)... Le seul cinéaste à pratiquer encore aujourd'hui cette critique est le génial Godard, qui s'en prend tant au cinéma américain (auquel il reconnaît cependant quelques mérites) qu'au cinéma européen.

Je m'égare sans doute un peu, emporté un peu trop loin par ma passion du cinéma... Je veux en revenir à l'attitude-type de l'Européen moyen et intellectuel qui juge l'Amérique selon la seule politique du PPDC. J'ai parfois l'impression que l'Européen voit la paille dans l'oeil de son voisin sans voir la poutre qui est dans le sien. Contrairement à l'intellectuel Européen (ou Américain), l'Européen moyen aura tendance à reprocher l'invasion culturelle américaine devant un hamburger de chez MacDo, ou dans une salle de cinéma, pendant les publicités, avant de se laisser emporter par la diégèse d'un film prévisible de Spielberg ou de Ron Howard. Il est toujours possible pour un Européen de lutter contre le standardisme culturel américain: il suffit d'aller voir un film d'auteur européen, non dans un grand complexe cinématographique mais dans des petites salles où le prix du ticket coûte deux fois moins cher qu'au Kinépolis, de lire Rezvani plutôt que Dan Brown, de bouffer son hamburger au Quick plutôt que chez MacDo, d'écouter le Canadien Jon Hassell plutôt que le français Florent Pagny (pour la simple et bonne raison que le Canadien Jon Hassell, tout comme l'Américain Tom Waits, produit ses albums non chez Virgin comme Pagny, mais dans une maison de disque indépendante, qui comme toute maison de disques indépendante est une entrave à l'invasion américaine du marché européen).

Mais bon, je m'égare encore... Je veux surtout en venir à la critique du PPDC assez surprenante de la part des Européens qui ne cessent de l'appliquer à tout va! Comme je ne suis pas du genre à dégueuler sur ce que je ne connais pas, je me permets de faire un p'tit tour sur les blogs qui sont ou furent stars... et je remarque une certaine tendance à starifier des blogs qui répondent à certaines normes, et j'entends par normes une moyenne repérable, une tendance à l'uniformisation: de Sphinx à Gr3enflure, en passant par Suceptiblman, une mode du concours et des débats clichés; de lapoetesse à mon-ptitcoeur, une répétition de formes poétiques (style et contenus: style langoureux, romantisation du suicide et vomissure des sentiments amoureux); de victim-19 à streetwars, un certain code humoristique, qui, à la longue, n'offre plus d'occasion de rire pour une plaisanterie vraiment originale... D'un blog à l'autre, toujours les mêmes discours, les mêmes plaisanteries, une indifférence, ou plutôt une indifférenciation qui nous conduirait à crier au génie devant l'originalité psychotique de paris8depression! Des bloggers craignant de sortir d'un certain cadre virtuel, considérant tout dépassement des limites bloggiques comme menace, faisant dire à certains visiteurs piégés par le principe du PPDC: "T'es complètement givré" (philo-et-nutella), "Trop moche" (Wanda007), "vas y arrt de tla raconter ak tes phrases à la con!" (paris9depression), "et de tout fasson on s'en fout de ses trucs asta" à propos des événements tragiques de Kinshasa (lesniperun)...

La peur du dépassement des limites, comme la croyance en la toute-puissance du symbolique, est le fait des systèmes politiques autoritaires... Dans un système autoritaire, l'humour est codifié (On ne peut pas rire de tout, ni du Roi, ni du Führer, ni du tsar), on ne peut pas déborder certains cadres conceptuels (l'Eglise au Moyen-Age: les femmes doivent rester ignorantes). Le totalitarisme est une logique de resserrement qui guette tout système politique, et qui n'épargne pas la démocratie: le totalitarisme non démocratique, c'est imposer des cadres conceptuels et pratiques. Le totalitarisme démocratique, c'est de faire accepter par le peuple ces cadres déterminés par le PPDC culturel! Un abîme sépare l'humour absolu du détachement djeun: rire de tout ne signifie pas être indifférent à ce qui dépasse le cadre égoïque de l'individu, au contraire! L'ironie et le cynisme sont là pour pointer des dysfonctionnements d'un certain système: ironie et cynisme sont les actualisations d'une conscience sociale et/ou politique.

Démocratie ne rime jamais avec liberté... S'il est souvent défini comme le moins mauvais système politique, c'est dans la mesure où la liberté (d'action et de pensée) est assurée par le peuple lui-même... La liberté est un plus, qui se mérite.

18 octobre 2006

LE GOTHICO-MANGAESQUE

Nom du blog : Multisblog

Catégorie :    Gothic Power  !                                                               

Logo :            photo_17623946


Notre Analyse :

                Voici un sujet d’étude très amusant. Malgré quelques spécificités, il sera totalement inutile de réaliser une analyse détaillée. Mais pourquoi ce radinisme verbiale ? Ce n’est pas tant du radinisme qu’il s’agit ici mais plutôt que notre jolie critique pourra adopter un format de poche, tant la nullité de ce blog est affligeante et stupide. Oui j’ai dit nullité stupide car aucun sens caché ne s’y dissimule. Allons-y, en plus c’est en jolies couleurs pour coller avec le sujet !

Prenons un prépubert de 13 ans, mettez-lui dix rats par épaule, habillez-le d’une toge noire, munissez le vocabulaire de cet énergumène de deux mots : » MAN-GAH ! » et « GOGO-TIK ! ». Secouez le tout, parfumez le tout d’un parfum plus sombre que votre anus au petit matin et vous obtiendrez Romain le super gothique ! Vous avez imaginé cette forme de vie ? Impensable vous me dites ? Faux, cela existe ! Vous êtes convaincu…du moins l’espère-je !

            Au premier abord, on est frappé par le MAN-GAH omniprésent sur ce blog. Le manga est très fashion. Mais pauvre de nous, ici le but recherché n’est pas le fashion mais le…manga ! Un fan de manga doublé d’un cyber gothique….mais je crois rêvé, je pensais qu’il était, jusque là, impossible de réunir autant d’attitude de djeuns de QI d’huître dans un même encore…Et je me trompais car Romain, notre auteur l’a fait ! bravo Romain !

            Second moment d’anthologie, les poèmes ! Quand je les lis je me dis que mes étrons matinaux ont plus de bon sens ! Des niaiseries pareilles devraient être censurées !

Morceau choisi :

[…]

Tandis que la
Dans notre monde
Tout est noir
Moi les autres sauf toi

[…]

…Comme quoi, on est pas tous égaux devant la connerie 

            Après, nous retrouvons les inaltérables textes gothiques et tout le tralala, des dires pompeux à la limite vomitifs ! Toujours la même rengaine imbécile, « oui nous les gothiques on est sympa, nous les gothiques on voit tout en noir…etc » STOP ! Ces discours insipides vous plongeront non pas dans le noir mais dans le rire ! En fait, je crois qu’il y a un sens caché, c’est le rire ! C’est même à mourir de rire ! (voilà qui fera plaisir à notre gogolthique !

Allez juste pour rire :

[…]

Comme je l'ai éxpliquer dans le troisième articles la mutilation n'est pas pour les gens qu i sont tarees.C'est vraimznt une facon de faire passer ses sentiments par une force de douleur ou une force psychologique.Quand je dit force je fais l'occurence a une intelligence ...hum...dicons un peu trop fortes de sentiments .

[…] 

Que dire après cela, consternant n’est-il pas ? eh bien que si Romain a 13 ans, moi j’en ai trente douze ! Même si les djeuns sont capable de choses insipide et futile, les textes me semble avoir trop de phrases de plus de 4 mots pour avoir été écrit par un gogolthique de 13 ans. Une chose se déduit instantanément, notre ami tout noir refuse de s’assumer en se cachant derrière un âge erroné. Ceci signifie son crâne renferme une bride d’intelligence. Son cas n’est peut-être pas si désespéré que cela…      

Une dernière chose, Romain le gogolthique est mégalo ! Pas moins de « présentation de moi » en 5 pages,  qui dit mieux ? Pourquoi ce « mégalonisme » aigu ? Pour quelqu’un de normal j’aurai dit complexe d’infériorité…cependant, en constatant l’ineptie qu’est ce blog, je dirais que non ? Il pratique la méthode dite « du remplissage de blog quand j’ai pas de texte gogoltique à mettre ». Je crois que la messe noire est dite (je sais Romain, cesse de jubiler quand je dis le mots noir s’il te plaît !).

Allez un petit pour la route, je dirais même le « meilleur de » de ce blogothique :

1

Notes en bref...

  1. Intérêt culturel : non-applicable sauf si on est fans du mot "mutilation" (18/20)
  2. Intérêt intellectuel : 0/20 Texte insipide anti philosophique
  3. Intérêt humoristique : 18/20 hilarant, drôle et grotesque un must !
  4. Accord avec la charte :  20% on y prône le suicide et ça c'est pas top !
  5. Au final, 3/20 ce blog est pathétique et nous conforte dans l'idée que le djeun est réelment décérébré !

Et vous quel note donneriez-vous ?


17 octobre 2006

Petite analyse d'un texte de Sphynx

Nous connaissons tous l'énigme du Sphynx qui consiste à définir l'homme à travers ses trois âges. Dans la même optique, le bien-nommé Sphinx a écrit un poème sur la triste évolution d'un couple (le narrateur et une certaine Laura): les trois âges de ce couple. Je vous le laisse découvrir.

Si la vie est un cauchemar
Chaque instant passé avec toi est un rêve...
(oui, un cauchemar, tu l'as déjà dit)
MON rêve!
Un moment de joie
Et d'intense bonheur.


Analyse : Nous avons ici une strophe digne de la schizophrénie de paris8depression ; notre poète semble s'approprier la subjectivité des personnes qui pourraient passer quelques instants avec Laura. Effectivement, Sphinx ne précise pas que ce sont les moments que LUI passe avec cette fille qui constitue son rêve, mais tous les instants que X (une variable) passera avec Laura. Ou bien, le rêve de Sphinx est un fantasme : l'échangisme.

La vie serait si sombre sans mon rayon de soleil,
Un rayon d'espoir,
Un merveilleux rayon d'amour.
Après mûre réflexion,
Je dois admettre que tu n'es pas un simple rayon...
Mais une étoile filante chargée de bonheur et d'ardeur
L'ardeur de vivre bien sûr!
(mais si la vie est un cauchemar ?)
Tu es aussi simplement MON SOLEIL!
Parce qu'avec toi tout prend des proportions...


Analyse : Dans cette strophe, Sphinx va chercher une image qui colle bien à sa bien-aimée. Etonnamment, alors que l'on s'attendrait à une intensification de la puissance amoureuse, on assiste ici à une sorte de sur-place dans le choix de l'image appropriée. Tout se ramène à l'étoile : d'abord, Laura est comparée à un rayon de soleil – on identifie donc une étoile en particulier (le Soleil) ; la métaphore est banale, mais jolie : le rayon est vraiment une émanation, ce qui, métaphoriquement, permet de relier deux corps différents (l'étoile elle-même et les yeux, par exemple). Le rayon renverrait plus logiquement à l'Amour, ou au sentiment que Laura fait éprouver à Sphinx ; et quand il est question d'amour, on identifie l'objet d'amour au sentiment lui-même. « Tu n'es pas Laura, tu es mon amour ! ». Par contre, Sphinx, qui doit être un garçon très timide, fait vite un pas en arrière, mais trébuche maladroitement sur une métaphore inappropriée : « Non, tu n'es pas mon Amour, tu es une étoile filante ! » : donc, on passe du sentiment à l'objet lui-même, mais un objet un peu triste – car nous savons tous que l'étoile filante se caractérise par son caractère éphémère, comme si Sphinx dévoilait ses véritables intentions : « Laisse-moi te baiser puis casse-toi bien vite ». Je m'explique : une étoile filante, c'est joli, mais ce n'est qu'un flash, flash orgasmique, en fait ! L'impression ne dure jamais bien longtemps : c'est puissant sur le moment même, on en garde un bon souvenir, mais qui a tôt fait de s'évanouir dans la masse des autres souvenirs. Par ailleurs, la charge que donne Sphinx à cette étoile est bien celle de l'orgasme : éphémère (donc filant), bonheur et ardeur. Notons également que répète inconsciemment une vérité bien connue de tous les non-puceaux : post coïtum, animal triste ! Effectivement, auparavant, Sphinx a défini la vie comme un cauchemar ! Les deux derniers vers de cette strophe sont étonnants : notre poète amateur ne semble pas corriger son erreur, il lui dit qu'en plus d'être son objet sexuel, Laura est aussi SIMPLEMENT son Soleil... parce qu'avec elle tout prend des proportions : je ne vois pas très bien à quelle genre de proportions Sphinx fait référence... Je serais tenté de dire qu'après avoir identifié Laura à un Sentiment (comme tout amoureux le ferait) puis comme objet sexuel et instrument d'orgasme (délivrant de la sorte ses intentions cachées), Sphinx commet une dernière bourde en la classant comme simple épouse pour qui les sentiments se sont émoussés : je t'ai baisée, c'est-à-dire j'ai passé le stade émotif (celui où les émotions et l'énergie sexuelle s'entrechoquent) et tu n'es plus qu'une présence pour moi. La disproportion caractérise le mode d'appréhension romantique et baroque ; alors que la proportion est la fin d'un sentiment faible, marqué par le classicisme bourgeois.

Je cherche inlassablement des adjectifs
Qui prouve ce que je ressens à ton égard,

Seulement je n'en trouve aucun
À la hauteur de mes sentiments.
Même "JE T'AIME", ces mots restent tout petit...
J'aimerais qu'il en existe assez fort,
Assez grand, assez symbolique,
Pour que tu n'aies jamais de doutes!
(en quoi un symbole permettrait-il d'effacer le doute ?)
J'aimerais en inventer pour toi,
J'aimerais que tu puisses les lire dans mes yeux...
L'amour, comme les émotions et les sentiments,
(l'amour n'est-il pas un sentiment ????)
Ça se vit mais ne s'écrit pas... (les grands écrivains sont ceux qui donnent vie à leurs écrits me semble-t-il)
Mon amour est à chaque moment en augmentation
Plus les jours passent,
Plus mon cœur me dépasse;
(oulalalalalalala !!!!)
Il dépasse toutes mes pensées (aurais-tu un problème? Une curiosité médicale ! De toute manière, tu compares deux grandeurs incommensurables)
Et dépasse tout ce que j'avais pu imaginer. (même remarque)

Analyse : Ici, on sent une certaine lassitude de la part de Sphinx... Sphinx et Laura viennent de dépasser le stade romantique et entre de plain-pied dans le stade marital (comme le laissaient entrevoir les deux derniers vers de la strophe précédente). Laura et Sphinx sont ensemble depuis plusieurs années, et, si Sphinx reste amoureux de Laura, par contre, Laura commence à prendre ses distances, à douter des sentiments de Sphinx. L'accuse-t-elle d'infidélité ? Les huit premiers vers semblent l'annoncer : Sphinx désespère jusqu'à l'absurde puisqu'il en arrive à vouloir PROUVER un ressenti, un sentiment... Comment peut-on prouver à quelqu'un qu'on l'aime ? Plutôt par l'action que par les mots : ils cherchent des « adjectifs » qui, comme il s'en rend bien compte, ne prouvent absolument rien ! Malheureusement, son amour pour Laura n'a plus le caractère baroque des premiers jours : il ne cherche pas à décrocher la lune, mais voudrait que Laura lise tout simplement dans ses yeux les derniers restes d'un amour bien présent mais endormi.

Toutes ces nuits séparées
Mais aux matins retrouvés.
( ? je ne comprends pas : les nuits sont séparées mais le matin les rassemble ???)
J'ai tellement rêvé
De partager avec toi l'éternité
Que je te voudrais à mes cotés pour la vie!
JE T'AIME À LA FOLIE!
(oui, seul un dément peut écrire de la sorte)

Analyse : Et voilà, malgré les crises successives connues par le couple, le stade éthique de deux vieux amoureux gâteux qui ont déjà un pied dans la tombe : les deux premiers vers ne signifient rien ; Sphinx, devenu un vieillard dément, refuse tellement l'imminence de sa mort qu'il en arrive à confondre « éternité » et « vie ». Le jeune adolescent qui définissait la vie comme un cauchemar est devenu un bonhomme sénile qui préfère s'accrocher à son cauchemar (ses maladies, ses médocs, ses rhumatismes) plutôt que de trouver la paix que lui apporterait la mort.

P9D (with a little help from his brother pifpafpouf30)
Idée et annotations: Rezvanifan (incapable de structurer ses commentaires, et faisant à nouveau appel à ses deux courageux frères)

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Qu'est-ce qui caractérise le djeun? Une totale absence d'auto-dérision! Alors que Wanda, Philo-et-nutella (qu'on ne peut pas considérer comme un djeun dans la mesure où il évolue dans un espace à cinq dimensions - la cinquième dimension étant, selon Bergson - l'Esprit), paris8depression (et oui! Je finis par l'aimer ce gars), r1p et moi-même acceptons, avec le sourire supérieur de l'Aristocrate, les petites rages de ceux que les djeuns nomment les "rageux", et parvenons à retourner cette rage contre les "rageux" eux-mêmes, par l'ironie plutôt que par la réaction grossière (cfr. gr3enflure), le djeun est celui qui se fout de la gueule de tout le monde et qui s'effondre en larmes de rage dès qu'un invidividu (grossier, comme Sam ou intelligent, comme moi) pointe les faiblesses humoristiques ou intellectuelles d'un blog djeun. Le Djeu, qui vit dans une sorte de détachement à l'égard de la Culture, considère le vieux (on va poser la limite de vieillesse à 25 ans) comme un emmerdeur qui ne sait rire de rien... ou de choses qui dépassent l'entendement djeun. Je constate cependant que les vieux emmerdeurs que Wanda et moi sommes ont bien plus de souplesse mentale, morale, spirituelle et intellectuelle que le djeun, pris dans les limites très rigides de son code de conduite et d'appréciation du Monde et des Choses. Je viens encore d'en faire l'expérience avec Sphinx*, que je voulais mettre au courant de mon analyse de son poème. Pour faire djeun, Sphinx décrit son blog comme un espace où les visiteurs sont libres de laisser leurs appréciations... Je constate aujourd'hui que mon annonce (celle relative à l'analyse de son poème) a été supprimée... Pourquoi?
Le profond décalage entre le langage djeun (qui se veut cool, détaché, véritable promotion d'une liberté absolue) - la structure symbolique - et l'action (réaction) djeun ne cesse de m'étonner! Il y a un déphasage entre la structure symbolique et la pratique, un usage de symboles qui ne renvoient pas à l'objet symbolisé (une sorte d'ironie sans humour, une ironie vide en somme, toute théorique)... L'exemple de Cybercop en est un exemple frappant: le flic cybernétique tutoie, comme s'il était ton pote, utilise un langage qui se veut cool, détaché de toutes les rigueurs grammaticales et syntaxiques, pour mieux te frapper (la censure: le langage alors disparaît complètement; pas d'explications, rien: comme notre amie Ambre avec son fake darkkunicorn, dont on ne sait toujours pas en quoi il bafouait les conditions d'utilisitation de skyblog).
A l'opposé du Djeun: Wanda, lesniperun, philo-et-nutella et la prof de philo qui pratiquent la langue de Voltaire (je préfère celle de Diderot), proposent des sujets sérieux (la conscience politique de Snipe et politico-sociale d'Antoine; le questionnement philosophique de Kriss, la prof et philo-et-nutella; le goût littéraire et esthétique de Wanda) et parviennent à passer d'un cadre existentiel à l'autre, en plaisantant, en déconnant, parfois en sautant carrément à pieds joints dans les flaques de l'humour paillard... ce qui horripilerait l'esprit prude du Djeun type.


* Alors que j'écrivais cette annexe, je viens de recevoir un message de Sphinx qui me dit avoir apprécié mon analyse (voir commentaires). Cela ne change rien à l'attitude bloggique type des autres djeuns, dont je peux, avec plaisir, exclure à présent Sphinx.

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